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Pathologie cancéreuse (abstract) - Sami-Ali

SAMI-ALI

LA PSYCHOSOMATIQUE RELATIONNELLE ET LA PATHOLOGIE CANCEREUSE

 

La psychosomatique relationnelle est une nouvelle épistémologie qui part de la réalité humaine, telle qu’elle se présente, corps et âme, pour parvenir à penser l’unité de l’ensemble. Mais l’unité n’est pas la totalité. Une méthodologie spécifique est proposée pour accomplir cette tâche qui, en même temps, tient compte d’une multiplicité de facteurs.

Ce qui est affirmé ici c’est le primat absolu de la relation (à ne pas confondre avec la relation d’objet), relation qui existe à la naissance, avant même la naissance, sur le plan génétique, et qui se définit par quatre dimensions : l’espace, le temps, le rêve et l’affect. S’y ajoute maintenant une cinquième dimension, la langue maternelle, pour constituer une nouvelle discipline, l’ethnopsychosomatique relationnelle. Dans cette perspective, le psychique est relationnel au même titre que le somatique.

Ainsi, l’unité d’analyse la plus simple c’est le lien entre le fonctionnement psychique du sujet et la situation relationnelle dans laquelle il se trouve engagé. Le fonctionnement psychique, ici, est déterminé par rapport à l’activité onirique, présente ou absente, avec des formes dérivées. La situation relationnelle, elle, concerne la pathologie humaine, fonctionnelle et organique, dans la mesure où elle présente un conflit soluble, susceptible cependant d’évoluer vers l’impasse qui, par définition, exclut toute issue possible. Schématiquement, c’est à la première variété de conflit que s’attache la pathologie fonctionnelle, alors que la pathologie organique a partie liée avec l’impasse. Mais il ne s’agit ni de psychogenèse, ni de causalité linéaire, parce que tout relève en fait d’un autre type de causalité : la causalité circulaire. Aussi, l’impasse relationnelle a des formes logiques, comme le cercle vicieux et la contradiction, autant que des formes temporelles, coïncidant avec la vie qu’on mène : linéaire, répétitive, circulaire, discordante, quadrillée, le tout en l’absence d’une activité onirique, éliminée au profit de l’adaptation.

Abordons maintenant le cancer qui est une maladie génétique à laquelle le sens qu’on pourrait y attribuer selon l’organe atteint, ne saurait être que secondaire, pour justifier l’injustifiable, ce qui exclut toute psychogenèse qui reste cependant le fondement de toutes les théories de la psychosomatique inspirées par la psychanalyse.

La thérapeutique relationnelle, par contre, cherche d’abord l’existence possible d’une impasse à l’arrière plan de la pathologie cancéreuse, à travers surtout l’activité onirique qui établit le lien entre le présent et le passé. Par conséquent, le travail ne consiste pas ici de résoudre l’impasse puisque, par définition, il n’y a pas d’issue possible, mais de la dissoudre, en la ramenant à ses origines multiples, au présent comme au passé, surtout au passé où il peut exister des impasses précoces, à la naissance même.

Grâce à ce travail, patient et cohérent, la vie émerge de nouveau, libérant un potentiel susceptible de la rendre plus créatrice et plus digne d’être vécue, bien entendu dans des limites tracées par la génétique.

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